Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs. Libre à celui-ci d’y projeter ses fantasmes, d’imaginer le scénario qui a donné lieu à l’éclipse de ses semblables. Mais comme tout film de science-fiction, Homo Sapiens nous parle avant tout du présent.