Tourné au Québec, La noirceur souterraine des racines est un triptyque sur pellicule 16mm utilisant plusieurs procédés propres au cinéma argentique (développement à la main, tirage optique, altération photochimique). Le film cherche à faire voir l'expérience sensorielle de la vie invisible des pierres, des plantes, de la nature qui nous entoure. C'est une plongée au coeur de la matière, « de l'essence vraie des fleurs, et des tiges, et des branches et des feuilles, soit ce qui les visse à la terre nourricière, cet immense réseau de captation de l'eau, des sucs, des bactéries parasitaire, bref, la noirceur souterraine des racines». (Alain Badiou, Le Noir; Éclats d'une non-couleur)